L’eau

ArmançonCanal Bourgogne

L’Armançon

Un peu d’histoire

eau-foret
L’Armançon qui naît dans le Morvan à Essey (Côte-d’Or) et se jette dans l’Yonne à Laroche, ne suit pas une ligne droite de 4650 mètres dans la plaine, mais décrit des méandres qui allongent sont cours d’environ 2100 mètres. Elle a dû délimiter le finage de La Chapelle à son origine et s’écouler avant le Xème siècle au sud des Pâtis. En 1396, un bras supplémentaire naît en amont du moulin de la Chapelle et « entre en la grant rivière… au dessus du saulcis à la Gauvaine », vraisemblablement avant le pont, où les champs conservent des traces.
Les Romains utilisaient déjà l’Armançon pour les transports.
La rivière est utilisée par la suite pour d’autres produits (par exemple les vins du tonnerrois en direction de Paris)
Le flottage du bois sur l’Armançon pour l’approvisionnement de Paris commence au XVIème siècle. Les arbres, marqués au départ, suivent le trajet de la rivière « à bûches perdues » jusqu’à Brienon, où ils sont regroupés en « trains », avant d’atteindre l’Yonne, puis la capitale.
Le déclassement de la rivière d’Armançon comme rivière flottable, depuis Brienon jusqu’à son embouchure dans l’Yonne, a mis fin au rôle public que ce cours d’eau remplissait encore dans 1’économie générale. Il nous a paru à propos, à cette occasion, de rechercher ce qu’avait été l’Armançon dans les temps passés, son emploi pour la navigation par bateaux et l’importance du commerce de bois qui se faisait jadis sur son cours.
Un dicton populaire, à propos de l’Armançon, porte : « Mauvaise rivière et bon poisson ». La seconde partie s’explique naturellement par la qualité du poisson qu’on y pêche ; quant à la première, elle est due au caractère capricieux de la rivière qui, de sa source jusqu’à Buffon, coule sur un sol imperméable et, descendant rapidement des montagnes de l’Auxois, change souvent de lit, décrit des courbes sinueuses et cause par son impétuosité, au temps des grandes eaux, de graves dommages aux riverains et intercepte quelquefois les communications sur ses bords. Lebeuf, qui était d’humeur voyageuse, nous a laissé, dans son Voyage à l’abbaye de Clairvaux en 1730, une mauvaise opinion de la rivière d’Armançon : « En passant le bac à Vergigny, j’appris, dit-il, que la rivière d’Armançon est dangereuse, qu’elle emmène quelquefois des vignes situées sur des montagnes en sappant ces montagnes par le bas ».
L’Armançon, dans les chartes, est appelé : Hormensio ou Ormensio ; Or, rivière ; Maen, pierres ; Goh, rouges. C’est-à-dire, en celtique, rivière aux pierres rouges, allusion au granit qui, dans la partie supérieure, tapisse son lit.

armançon photo flogny la chapelle

4 mai 2015 : La rivière en crue au barrage

L’Armançon, l’une des rivières du bassin de l’Auxois, prend sa source à Essey, canton de Pouilly-en-Auxois (Côte-d’Or), à un kilomètre du village, à une altitude de 418 mètres. Elle reçoit à Buffon la Brenne, comme affluent important et à Saint-Florentin, l’Armance qui prend sa source près de Chaource (Aube). On a trouvé sur les bords de la rivière, dans le haut de son cours, et notamment à Montigny et à Genay, des silex taillés et polis et d’autres ustensiles indiquant l’existence de peuplades de ces temps reculés qu’on désigne sous le nom vague de préhistoriques.
La création du canal de Bourgogne destiné à faire communiquer la Saône avec l’Yonne, de Saint-Jean-de-Lône à La Roche-sur-Yonne, ayant été ordonnée en 1775 par les États de Bourgogne, ouvrit une voie nouvelle et assurée à la navigation, mais le canal s’alimenta, dans une grande partie de son cours, des eaux de l’Armançon par des prises d’eau nombreuses telles que celle de Tonnerre, qui coûta 100 000 fr (1823) ; celle de Germigny, 69 000 fr (1820).
Dans ces dernières années, on établit sur l’Armançon, à Pont, au-dessus de Semur, un barrage pour former un réservoir contenant environ 5 000 000 de mètres cubes d’eau, pour alimenter surtout le canal dans sa partie inférieure où la déperdition d’eau est considérable à cause de la perméabilité du sol.
Mais c’était au détriment de la rivière qui vit ainsi diminuer graduellement ses eaux et son utilité.

Un épisode local

Voici un épisode qui émut beaucoup les habitants de La Chapelle-Vieille-Forêt, dont l’Armançon arrose le territoire. En 1671, les tuteurs des enfants de feu Pierre Boucher, seigneur de Flogny et de La Chapelle, alléguant « que chaque année l’Armançon fait des inondations extraordinaires aux environs de leurs terres de Flogny et de La Chapelle, quitte son lit et cause des dégâts énormes », demandèrent au roi le redressement du lit de la rivière par l’ouverture d’un canal direct, tracé dans les pâtis communaux, au lieu dit les Orgevaux. Les trésoriers généraux des finances, autorisés, ordonnèrent, malgré les protestations des habitants, la levée du plan des lieux pour arriver à l’instruction de l’affaire. Mais, et c’est ici où l’on voit que les paysans savaient au besoin défendre énergiquement leurs intérêts contre leurs seigneurs : lorsque les arpenteurs vinrent faire leurs opérations, plusieurs habitants accoururent et s’y opposèrent avec tumulte, « et firent plusieurs menaces de tuer et assommer tous ceux qui se mesleroient de travailler audit ouvrage et qu’ils en détruiroient autant qu’on en feroit ; qu’ils en avoient vu bien d’autres et se mocquoient de tout ! » Les femmes mêmes s’en mêlèrent et ne furent pas les moins animées, et les arpenteurs déguerpirent. Le bailli de La Chapelle fit alors une enquête qui établit les rébellions reprochées aux habitants. Ceux-ci répondirent encore « que le canal projeté les empêcheroit d’aller dans leurs usages, et qu’en cherchant le profit du seigneur on postposoit celui du public ».
Nous n’avons pas trouvé comment se termina l’affaire ; mais on doit croire que les habitants ont obtenu gain de cause, car on peut voir encore aujourd’hui, en face du village de La Chapelle, la courbe énorme que décrit la rivière et qui arrose en cet endroit les pâtis communaux, cause de la résistance des paysans, et rien du tracé direct proposé.

La rivière aujourd’hui

plan armançon flogny la chapelle
L’Armançon, sur la commune de Flogny la Chapelle est alimenté par des ruisseaux

Sur la rive droite : le ru de la Madeleine, qui prend sa source dans les bois de Marolles, Le ru des Epris qui capte les eaux de la Mouillère, le ru de Prêle ou des Près alimenté par les écoulements du Nord de Flogny, enfin, le ru Couru à la limite de Percey.

Sur la rive gauche : le ru de la vallée de Troyes, petit torrent lors de pluies abondantes, le ru des Brosses qui rejoint le fossé du CD 8 aux Caraix, le ru de Cléon qui prend sa source près de Tissey, passe par Carisey, reçoit le ru du Boutoir, puis marque la limite avec Villiers Vineux.

Quand aux rus Sarot et Fouinat qui serpentent dans la forêt, sur le versant Nord de la commune, ils rejoignent le ru des Croûtes, affluent de l’Armance. Leurs eaux rejoindront l’Armançon à Saint Florentin.

A vous de les identifier sur la carte ci contre !

La rivière et ses affluents ont vu naître au fil de l’histoire des ouvrages hydrauliques, dont certains restent visibles aujourd’hui. « le barrage » et « le moulin de vert » identifiés comme ayant un impact sur la continuité écologique. D’autres ont été abandonnés et ont quasiment disparu : au bout du terrain de foot, l’Armançon et la nature se sont réappropriés le site qui est aujourd’hui transparent pour le fonctionnement de la rivière, d’où le nom de « bras de la vanne »
photo de la rivière Armançon à flogny la chapelle
On peut également parler du lavoir, alimenté par une vanne, par la source de la Fontaine Froide qui rejoint ensuite le ru de la Madeleine. Ce ru de la Madeleine alimentait lui-même un moulin qui fut transformé à partir de 1926 en fromagerie. Le ruisseau passait toujours sous la fromagerie jusque dans les années 1990, avant qu’il ne soit détourné pour rejoindre la rivière en amont, à son endroit actuel (son ancien cours est encore visible sur la carte ci-dessus).
Le tracé de la rivière s’est déplacé dans la plaine, et on peut voir la trace des anciens lits. Ils se sont déconnectés de la rivière de façon plutôt naturelle. Les plus récents sont « les haut-bords » et « la queue à geai » qui a fait l’objet d’une réhabilitation très récente en milieu annexe de l’Armançon (frayères) par la fédération de pêche qui en est propriétaire. Voir bulletin N°63. D’autres très anciens ; les chenaux préférentiels empruntés par l’Armançon quand elle commence à sortir de son lit majeur. Ils sont visibles en début de crue dans les lames de la Chapelle et Flogny.

La rivière demain ?

rivière armançon flogny la chapelle
Le SIRTAVA porte pour ses collectivités adhérentes la compétence : « gestion de cours d’eau ».
Son objectif premier était de lutter contre les inondations. L’évolution des réglementations et des prises en compte des problèmes environnementaux l’on fait évoluer en un syndicat de rivières qui a pour objectif l’aménagement, la restauration et la préservation de l’Armançon et de ses affluents.
Ses principales missions sont :
la restauration de cours d’eau,
l’aménagement d’ouvrages en vue d’assurer le rétablissement de la continuité écologique,
l’entretien de la végétation des berges,
les travaux connexes (pose de clôtures, aménagement d’abreuvoirs,…).
Les ouvrages hydrauliques sont des freins à la restauration morphologique puisqu’ils cloisonnent l’Armançon et contraignent son fonctionnement naturel, il est donc important d’y travailler. Quand cela est possible, il est plus intéressant de les supprimer pour permettre à l’Armançon de récupérer pleinement son fonctionnement.
Une étude de diagnostic va démarrer sur un des affluents, le Cléon. L’objectif est de redonner un fonctionnement plus naturel du cours d’eau.
Il est bon de rappeler qu’une réglementation s’impose à tous les propriétaires d’ouvrages hydrauliques stipulant que leur ouvrage doit permettre la libre circulation des poissons et des sédiments (continuité écologique) d’ici fin 2017. Dans ce cadre, le SIRTAVA peut aider les propriétaires.
Pour en savoir plus sur la gestion de l’Armançon par le SIRTAVA, vous pouvez consulter son internet : http://www.bassin-armancon.fr

Sources : Les éléments de cet article proviennent des ouvrages :
(Histoire de Flogny la Chapelle par Pierre Zlatoff 1990
Edition : SAHT 5 rue du prieuré 89700 Tonnerre)
Disponible à la bibliothèque 1001 p@ges

Recherches historiques sur la rivière d’Armançon,
le flottage des bois des comtes de Tonnerre au XVIe siècle, etc.
par Maximilien Quantin
Société des Sciences historiques et naturelles de l’Yonne – Auxerre – décembre 1887
Site internet : http://www.cheny.net/flottage/quantin01/quantin01.html
Histoire de Flogny la Chapelle de Pierre Zlatoff
Vincent Govin ; SIRTAVA

Le canal de Bourgogne

  • Canal de Bourgogne à Flogny la Chapelle

 

Le canal de Bourgogne reliant l’Yonne à la Saône, de Laroche à Saint Jean de Losne (Côte d’Or), projeté plusieurs fois depuis Henri IV, débute en 1775. Le creusement local commence aussitôt sous la direction d’Adrien Laversine, entrepreneur de travaux publics, et ne nécessite pas la déviation de la rivière. La main d’œuvre provient d’ateliers de Charité, qui utilisent des chômeurs d’un peu partout. Leur condition reste assez précaire ; ils ne sont pas payés régulièrement, la nourriture laisse parfois à désirer, leur arrivée fait monter le prix des denrées, les gros assignats de leurs salaires sont refusés par les marchands, ils volent, s’opposent aux habitants locaux qui veulent participer aux travaux. Tout cela engendre des troubles. Un nommé Bourette de Paris, responsable de sédition à saint Florentin, est conduit à Flogny, le 15 mars 1790, et mis entre les mains de la maréchaussée de Tonnerre. En juillet de la même année, les ouvriers prétendent s’intégrer dans l’administration de la commune de Percey. Le 19 décembre 1790, deux cents employés se révoltent à Dannemoine et à Flogny, et forcent « les ingénieurs de signer les rôles de journées pendant lesquelles ils n’avaient pas travaillé » par suite de la pluie. L’ingénieur en chef Montfeu demande l’envoi de vingt chasseurs à Flogny. Le 22 janvier suivant, la municipalité de la Chapelle-Vieille-Forêt est autorisée à louer une maison pour loger dix à douze hommes d’une compagnie de hussards sans dépasser le prix de dix-huit livres par mois, et réclame en octobre 1792 soixante-quatre livres pour leur avoir fourni bois et chandelle. Quelques employés meurent, tandis que d’autres trouvent une épouse. On n’en entend plus parler à partir de 1793, à cause du besoin de soldats pour défendre la patrie.

 

Les travaux reprennent en 1808. Adrien Laversine obtient l’adjudication du pont de Flogny, large de six mètres, en 1810, et son neveu Hypolite Sachot le termine en 1823, année où la soumission de celui de la Chapelle a lieu. Le 19 juin 1825, le Sous-préfet inaugure la navigation sur le tronçon de saint Florentin à Tonnerre. « Le temps est superbe, la population toute entière des villages…s’était portée sur les rives ». La garde nationale rend les honneurs à Percey. Le canal est terminé sur toute sa longueur de 242,5 kilomètres avec la percée du tunnel de Pouilly en Auxois (3333 mètres) en décembre 1832. Son altitude de 378,5 mètres est plus élevée de 298,7 mètres que le niveau de l’Yonne, et de 199,5 mètres que celui de la Saône. Il traverse la commune sur 4920 mètres, avec un large bassin, qui permet aux bateaux de faire demi-tour à Flogny.

 

Le pont de la Chapelle à une voie, large de quatre mètres, est exhaussé en 1857 pour l’être à nouveau en 1890 et élargi à 5,20 mètres, dont 2,80 de voie centrale, en même temps que celui de Flogny. On en profite pour remplacer la voute en pierre pour une métallique (l’actuelle). Le tablier de Flogny subit encore une élévation en 1978 avec un élargissement porté à 7,90 mètres, dont 6 de chaussée.

 

Le canal, alimenté par les trente millions de mètres cubes de six réservoirs et par des cours d’eau comme l’Armançon à Tonnerre, comprend 189 écluses, soit deux de moins qu’au début, après la fusion des écluses 106-107 et 114-115. Trois de dressent sur Flogny, et le premier gardien connu se nomme Lois Charles Damicourt en 1829.

 

Le trafic prend rapidement de l’essor. Le temps de voyage de l’Yonne à  la Saône demande quinze jours quand le halage se fait avec deux hommes, moitié moins avec deux chevaux ou mulets, ou quatre ânes. La corde attachée au mat central des péniches, permet une traction plus souple. Les animaux dorment dans un abri situé au milieu du bateau, et leurs propriétaires logent à une extrémité. Après la première guerre mondiale, un service accéléré fonctionne nuit et jour ; l’éclusier est prévenu par le télégraphe, remplacé vers 1928 par le téléphone. Entre Tonnerre et Saint Florentin, le relais de chevaux se fait à Charrey (Vanaret en dernier lieu), puis la société HPLM (Le Havre, Paris, Lyon, Marseille) utilise des tracteurs. Des bateaux métalliques à hélice, transportant surtout des carburants, apparaissent aux environs de 1932. Les mariniers bénéficient de peu de mazout pendant la dernière guerre, et tirent eux-mêmes leurs péniches, lorsqu’elles sont vides. Les gros bateaux, limités à la dimension des écluses (39 x 5,20 mètres), les berrichons (du canal du Berry) au moins un tiers plus petits, les Bâtards, de taille intermédiaire, transportent bois, briques, pierres, ciments, vins, grains divers, betteraves, essence, parfois un avion démonté. Un torpilleur à deux cheminée passe en 1885. La maison Laubry, près du pont, demande l’autorisation d’alimenter en eau du canal un bassin latéral réservé à la pisciculture, en février 1914. Le bateau théâtre ne reparaît pas après 1939, et celui de vaisselle dure jusqu’à la mort de son propriétaire Drigeart, à Montbard en 1962.

Flogny la Chapelle

Le trafic baisse momentanément après 1849 au profit du chemin de fer, et décline progressivement à partir de 1965. Les municipalités protestent, l’année suivante, contre le projet de suppression du canal, sous le prétexte de construire trois kilomètres d’autoroute au départ de Dijon. En 1974 et d’avril 1987 à mars 1988 (second chiffre), passent à l’écluse 100, 247 (131) péniches, et 109 (1123) yachts montant vers Tonnerre, contre 199 (124) bateaux marchands chargés surtout de grains et 57 (1052) de plaisance descendant vers Laroche, non compris les 5 (19) grands de touristes circulant dans chaque sens. Une fois arrivés à la Saône, les bateaux peuvent gagner le nord ou le Rhin, ou atteindre la Méditerranée, puis l’océan Atlantique par le canal du Midi. L’adduction d’eau des écluses à partie de 1976 permet aux voyageurs de s’approvisionner à la bonne fontaine du port de Flogny.

Les hélices des péniches et des yachts créent des remous entraînant une forte dégradation des berges, surtout depuis la disparition des grands joncs et des algues avec leurs multiples libellules après 1965, comme dans la rivière. On incrimine les ragondins, la pollution, les désherbants venant des champs, et aussi versés après un premier essai entre Tronchoy et La Chapelle vers 1961, afin de supprimer le faucardage. Quelques nénuphar ont résisté dans le grands bassin ; d’aitres r&apparaissent dans la rivière qui a perdu sa limpidité d’il y a trente ans, ainsi que de très rares joncs et des algues moussues/ Le cresson de la Fontaine n’arrive pas à maturité. La route et chemin de halage entre l’écluse de Charrey et le pont de Roffey deviennent interdits aux véhicules à partir de 1972. Le port de Charrey be sert plus suite à son envasement. L’aqueduc du ru de la madeleine s’effondre le 23 janvier 1987, et tout le bief se déverse dans le ruisseau en quelques heures. En 1989, débute la pose de plaques en acier pour consolider les berges les plus attaquées, et aussi diminuer les fuites d’eau. Le chemin de halage entre les deux ponts est le seul carrossable, car il donne accès à la fromagerie, qui pie une partie de l’entretien.

 

Ce texte est un paragraphe du livre de Pierre Zlatoff « Histoire de Flogny la Chapelle » publié en 1990.

 

Depuis cette date, le canal est principalement devenu un objet de tourisme et de loisir. Une halte nautique a été aménagée, même si aujourd’hui, elle a triste mine, mais cela ne saurait durer. Le chemin de halage est petit à petit aménagé en vélo-route, et les pêcheurs sont nombreux à s’y adonner à leur passion.